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Abraham MASLOW

Devenir le meilleur de soi-même éditions Eyrolles

Lorsqu'il publie cet ouvrage en 1956, Abraham Maslow est encore inconnu. A partir des effets de la frustration, qu'il a étudiés sur des animaux, Maslow essaie de déterminer une théorie générale du besoin et, plus largement, de la motivation. Mais l'originalité de sa démarche le conduit à se démarquer à la fois du behaviorisme (psychologie du comportement) et du cadre conceptuel psychanalytique.

Sa fameuse hiérarchie des besoins (physiologiques - de sécurité - d'appartenance et d'amour - d'estime - d'accomplissement de soi), ouvre la voie à toute une série d'expériences et de progrès en psychologie du travail. Plus tard, des praticiens modéliseront sa théorie sous la forme d'une pyramide dite "pyramide de Maslow".

En étudiant le rôle de la frustration dans les névroses, Abraham Maslow met à jour les besoins constitutifs de la nature humaine. Dans la même logique, il élargit le champ de la psychologie aux questions des valeurs, de la santé, du sentiment de plénitude, des états mystiques... Il s'agit d'un complet renversement de perspective par rapport aux écoles qui l'ont précédé.


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Carl ROGERS

L'Approche Centrée sur la Personne

LA RELATION D'AIDE selon Carl ROGERS

1- DEFINITION :

La relation d'aide, dont les principes fondamentaux ont été posés par les travaux de Carl Rogers en 1957 et Abraham Maslow dans la 2nde partie du XXème siècle.

 Selon Carl Rogers, la relation d'aide est une des formes de relation interpersonnelle ayant pour vocation de favoriser chez l'autre la croissance, la maturité, une plus grande capacité à affronter la vie, en mobilisant ses propres ressources.

Pour lui, "chaque individu est unique. Il détient au plus profond de lui sa propre vérité, sa vie et le tracé potentiel de son chemin, qu'aucune science du psychisme ne peut enfermer... Il peut accéder à ses ressources s'il se sent compris, accepté, non jugé." Il est le fondateur de l'approche centrée sur la personne (ACP).

Selon l'ACP, l'individu possède en lui même des ressources pour changer ses attitudes fondamentales et son comportement. Pour lui chaque individu a un mouvement en profondeur qui le pousse vers un accomplissement et le développement de ses potentialités. Il est convaincu que l'homme possède en lui un immense potentiel d'évolution et ainsi d'épanouissement. 

Il a développé quelques concepts nécessaires à cette relation d'aide :

– Le contact psychologique : c'est-à-dire que pour qu'il y ait aide , il faut un contact psychologique entre 2 personnes. A ce moment là, une relation peut exister.

– L'incongruence, la vulnérabilité ou l'anxiété de la personne : pour qu'il y ait aide il faut qu'une personne soit en demande de soutien psychologique.

– La congruence : cela concerne l'aidant et ce qu'il apporte dans la relation d'aide. La congruence implique une authenticité relationnelle de l'aidant durant toute la relation.

Pour lui : "l'authenticité signifie que l'aidant manifeste ouvertement, dans ses attitudes, les sentiments qui l'animent à un moment donné". Plus l'aidant est lui-même dans la relation, sans masque professionnel, ni façade personnelle, plus il est probable que le client changera et grandira de manière constructive.

– Le regard positif inconditionnel : l'aidant doit avoir une acceptation non jugeante, doit avoir un climat non possessif dans la relation.

– La compréhension empathique : l'aidant doit écouter et tenter de comprendre la personne dans ce qu'elle dit "comme si" il était à sa place, sans jamais oublier le "comme si". Il faut que l'aidant ait une écoute holistique.

– La perception par la personne du regard positif inconditionnel et de la compréhension empathique de l'aidant. Il faut que la personne perçoive l'apport de l'accompagnement.

La personne doit percevoir le regard positif inconditionnel et la compréhension empathique de l'aidant. La compréhension empathique de l'aidant doit être un support à la compréhension de soi par la personne. La personne va pouvoir déterminer la valeur du chemin parcouru.

– Apprendre à s'écouter soi-même : pour lui, plus l'aidant est en capacité de s'écouter, plus il sera animé par le désir d'écouter vraiment l'autre. Cela va permettre de développer la congruence.

– L'authenticité : il précise la capacité à être au plus près de soi, est un facteur changement possible pour l'autre car l'aidant n'a pas de barrières (sans façade, ni masque).

– La compréhension du cadre de référence de l'autre. Comprendre l'autre signifie sortir des réactions habituelles de jugement, d'évaluation sur ce qui est normal, raisonnable, estimable, juste, faux...L'autre est différent de soi et la prise en compte de cette différence est essentielle dans la relation. Cette compréhension va être possible que si l'aidant ouvre la voie d'une communication permettant à l'autre de l'exprimer. Il affirme que pour que la relation soit adaptée, l'aidant doit accepter l'autre tel qu'il est.

– L'acceptation de l'autre. Pour lui : "permettre à l'autre d'être ce qu'il est, provoque le changement. Accepter l'autre équivaut à accepter de ne pas faire interférer nos catégories, ne pas juger l'autre dans son for intérieur. Accepter l'autre, c'est l'accepter dans son essence.

100 Idées+ pour apprendre à (mieux) respirer

Ce livre est une série de courts exercices de sophrologie associés à des exercices de respiration. Son point de départ est l´un des principes fondamentaux de la sophrologie : «l´adaptabilité». Les exercices proposés dans ce livre tentent de répondre de manière pragmatique aux problématiques petites ou grandes de chaque individu. 106 séances pour apprendre à mettre le stress à distance et créer un espace de retour au calme (tant pour le corps que pour l´esprit), trouver sa juste place (celle qui est bonne pour soi-même) et enfin, ressentir son corps de manière plus consciente. Il peut s´utiliser tel un manuel «?d´échappée belle?», à glisser dans la poche de son jean ou de son manteau, dans son sac à dos, son cartable ou son sac à main. Compte tenu de leurs objectifs, les SophroRespi s´adressent à tous les publics, autant dans la sphère privée que professionnelle.

MARCELLA

Sophronisation de base

Enfants et adolescents

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La résilience

Depuis le livre Un merveilleux malheur, du psychiatre Boris Cyrulnik, le mot résilience est entré dans notre vocabulaire familier. Issu du latin resilientia, qui signifie rebondir, il désigne à l’origine la capacité physique d’un matériau à résister à un choc, voire à reprendre sa forme initiale. Par extension, la résilience psychologique consiste à acter un traumatisme, un chamboulement ou un deuil, non pas pour retrouver notre état initial, puisque l’événement nous aura transformé, mais pour s’appuyer sur des ressources, préexistantes ou inédites, mises en place pour le surmonter. Alors que nos repères volent en éclat dans un monde incertain à très court terme, le philosophe Frédéric Lenoir, auteur de Vivre ! Dans un monde imprévisible aux éditions Fayard, nous ouvre la voie résiliente pour gagner en liberté malgré les entraves.

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Questions sur la sophrologie

A qui s’adresse la sophrologie?

La sophrologie s’adresse à des publics de tout âge et toute origine.

On distingue trois champs d’application principaux : médical et paramédical, destiné et réservé aux professionnels de la santé, social, éducatif et sportif, destiné et réservé aux travailleurs sociaux, éducateurs, enseignants, formateurs, entraineurs sportifs, etc. et enfin, préventif, qui est une application de la Sophrologie Caycédienne à la gestion du stress ou à l’amélioration de la performance dans des contextes tels que l’entreprise, les organisations, les métiers de la création, etc.

La Sophrologie Caycédienne est-elle une thérapie?

La sophrologie peut être utilisée comme complément à des thérapies (para)médicales mais ne s’y substitue pas.

Selon le but recherché on se réfèrera à une séance de sophrologie simple ou à une séance de sophrologie à objectif thérapeutique.

Une séance de Sophrologie Caycédienne à objectif purement thérapeutique n’est possible que si un diagnostic spécifique a déjà été établi par un praticien (médecin, psychologue, physiothérapeute, etc.) et si ce dernier estime que la sophrologie constitue un traitement adapté au trouble identifié.

Quelle est la différence entre la sophrologie et la Sophrologie Caycédienne?

La Sophrologie Caycédienne n’est pas une branche de la sophrologie mais bien la sophrologie dans sa forme authentique telle que créée et développée par son fondateur, le Dr. Alfonso Caycedo depuis 1960.

C’est avec une approche résolument médicale et scientifique qu’il crée cette nouvelle discipline appelée « sophrologie » d’après les racines grecques SOS-PHREN-LOGOS ou « étude de la conscience en équilibre ».

Il ne  protègera pas cette dénomination, loin de se douter à l’époque du formidable développement que sa discipline allait connaitre.

En 1992, pour bien encadrer sa technique et la différencier des pratiques qui se sont développées de façon parfois anarchique sous le nom de « sophrologie » devenu générique, le professeur Caycedo dépose alors le nom de « Sophrologie Caycédienne ».

Pratiquer la Sophrologie Caycédienne ou s’entraîner avec un sophrologue caycédien est la garantie de recourir à une pratique reconnue et contrôlée, et à des professionnels formés dans le respect de l’authenticité de la méthode.

La Sophrologie Caycédienne est-elle liée à des croyances particulières ou à des philosophies orientales?

Les trois premiers degrés de la Méthode Caycedo® sont le résultat des études phénoménologiques et scientifiques menées par le Dr Alfonso Caycedo lors de son séjour de deux ans en Inde puis au Japon. Ils sont une adaptation à la sensibilité occidentale de certaines techniques de base du yoga et du zen.

La sophrologie fournit une base théorique et une méthode basées sur la phénoménologie existentielle. Il s’agit d’une méthode apolitique et n’appartenant à aucune confession, au moyen de laquelle chacun est libre de vivre la spiritualité et les croyances qui lui sont propres.

Qu’est-ce que la phénoménologie?

La phénoménologie est un courant philosophique majeur apparu au 20ème siècle, avec le philosophe Edmund Husserl (1859-1938), et qui propose une nouvelle manière d’étudier la conscience grâce à la méthodologie phénoménologique.

Le Dr. Caycedo va adapter cette méthodologie pour étudier la conscience humaine en utilisant des attitudes phénoménologiques telles que la « suspension du jugement » ou « l’épochè », qui consiste à accueillir les « phénomènes » qui apparaissent durant la séance sans les juger, les comparer ou les interpréter.

Quelle est la différence entre la sophrologie et les techniques de relaxation, l’hypnose, etc.?

Contrairement à l’hypnose, la sophrologie n’est pas une méthode de suggestion dans laquelle le sujet est passif. La personne qui la pratique, bien qu’orientée par le sophrologue, reste pleinement consciente ; elle est l’acteur principal de ses expériences et du changement qui en résulte.

Au-delà de l’apprentissage de techniques de relaxation permettant de se détendre ou de surmonter les problèmes de la vie quotidienne, la sophrologie est une philosophie et permet de développer une attitude positive face à la vie, pour une existence sereine et pleine de valeurs.

Y a-t-il des contre-indications à la sophrologie ?

Toute personne en pleine possession de ses facultés peut pratiquer la Sophrologie Caycédienne. Le sophrologue adaptera toujours les exercices proposés à la condition psycho-physique de son sophronisant.

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